Reims (51)
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C'est assurément une des opérettes les plus populaires du répertoire ! Fantaisie, grâce, légèreté, et des mélodies qui s'impriment dans les mémoires, l'Auberge du Cheval-Blanc fait le bonheur des spectateurs depuis sa création dans les années 30. C'est d'autant plus vrai dans cette nouvelle version qui redynamise un livret un brin désuet : le maître d'hôtel Léopold est éperdument amoureux de la belle Josefa, la patronne de l'auberge, qui lorgne vers un client, avocat, lui-même épris de la fille
d'un industriel (ici, chocolatier). S'ensuit une série de quiproquos jusqu'à l'arrivée inopinée de l'Empereur François-Joseph...
Le metteur en scène, Paul-Emile Fourny, s'il a conservé l'intégralité de la partition, a choisi de réécrire les textes parlés, en injectant une bonne dose d'humour (belge !). Il y a du Broadway dans cette production à l'américaine qui emprunte à la revue et à la comédie musicale, par son dynamisme et son aspect spectaculaire, tout en conservant ses références tyroliennes et viennoises. L'inventivité du décor, les costumes colorés à souhait, la chorégraphie de Jean-Charles Donnay, ajoutent encore à
l'entrain et à la gaieté sans oublier une distribution, totalement francophone, qui s'en donne à coeur joie sur scène.
Bref, tous les ingrédients sont réunis pour une sorte de jeux de l'amour et du hasard... tyrolien où, pour paraphraser Léopold, on pourrait faire tout et n'importe quoi « pour être un jour aimé de toi » !
une opérette très gaie , légère. sans doute connue de tous.
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